C’est bien beau de dire que l’on est un dangereux agitateur altermondialiste qui n’achète pas (tous) ces livres à la FNAC ou sur Amazon et qui va de temps en temps à la Médiathèque. Encore faut-il partager ces lectures. En ce moment j’ai un petit faible pour l’histoire ancienne comme plus récente, ça se ressent dans le choix des livres et BD:
Le Trône d’Argile:
Une version bande dessinée d’une période connue de la guerre de cent ans, la mort du roi Charles VI et la vie de Jeanne d’Arc. On révise son histoire, c’est ludique, bien dessiné et bien écrit. Lu les 4 premiers tomes, j’attends la sortie du 5eme pour ce début d’année.
Tanatos
Il s’agit d’une Uchronie se déroulant autour de la première guerre mondial avec comme personnage principal un super vilain. Je dois dire que les uchronies (fiction se basant sur une version parallèle imaginaire de l’Histoire) me chiffonne toujours un peu, c’est étrange de voir le passé ne pas tourner comme on sait qu’il a tourné. Dans cette BD le récit s’accroche à plein d’épisodes de l’Histoire réelle de 14-18, comme le meurtre de Jaures ou le torpillage du Lusitania. C’est bien fait et le « héros » c’est bien le méchant qui jusque là gagne toujours.
Arthur
Là c’est un livre, écrit par un universitaire, publié chez Ellipse, bref pas un récit sur la légende du roi Arthur mais bien une étude sur cette légende, qui débute sur une enquête et un questionnement sur la réalité historique du personnage puis qui poursuit sur la portée dans le temps de sa légende. Tout y passe, des textes du Xeme siècle au Monty Python. L’auteur ne tranche pas vraiment sur la question de l’existence ou non d’un Arthur réel et unique. De son raisonnement je tire la conclusion qu’Arthur n’a pas de réalité historique propre et qu’en revanche son personnage et/ou son univers on servit aux auteurs de chaque période de « support » à leurs histoires, leurs messages, leurs idées, tantôt au service des uns, tantôt des autres.
Hard Times. L’âge d’or du hard rock, 1968-1993
Ma foi toujours de l’histoire mais musicale celle là. L’histoire du hard et du heavy metal de Led Zep à Metalicca en passant par AC/DC, Slayer et Alice Cooper et bien d’autres. Ça ressemble à l’Odyssée du Rock ou à une émission de Classic 21 version papier. Il y a du recul sur le genre musical, je citais Led Zeppelin mais on y retrouve aussi Queen et Trust. Je me suis aussi rendu compte que le Heavy est loin d’être un produit majoritairement made in USA, les américains ayant mis du temps à s’y mettre. En revanche il faut avouer qu’une fois présents, ils y ont mis leur sens du show. C’est un ouvrage agréable à lire parce que les auteurs étaient là en 68 aux concerts dont ils parlent et qu’il y a pas mal d’interview d’artistes et de belles photos. En revanche un jour viendra où il n’y aura plus de contemporain de cette musique là pour en parler. Ce deviendra à proprement parler un boulot d’historien. Franck Ferrand nous parlera peut être un jour du Monsters of Rock.
Mankell Henning: le Cerveau de Kennedy
Là on sort de l’histoire. Lecture en cours mais ce n’est pas le premier polar de cette auteur suédois que je lis. Il est pas mal, moins trash que Stieg Larson. Globalement ça reste du bon polar suédois, on sent le froid rien qu’en le lisant.