J’aurai au moins fait deux choses nouvelles sur 2020. Tester, essayer, me lancer dans deux activités tout à fait banales et pourtant inédite pour moi: jouer aux échecs et gratter une guitare.
Pour les échecs je n’avais jamais poussé les pièces de ma vie. Ce qui est assez étrange car je suis certain d’avoir une bonne douzaine d’occasions de me faire apprendre les règles mais ça ne m’a jamais attiré. Et puis là grâce à Adrien j’ai eu l’envie.
Pour la guitare c’est presque l’inverse. J’ai l’envie depuis longtemps mais je n’avais jamais osé. Le passage par les 4 cordes du ukulélé m’aura désinhibé suffisamment pour poser mes mains sur l’instrument.
Dans les deux cas, le constat est sévère (et probablement juste): c’est difficile de jouer. Cette difficulté n’est pas sans une pointe de plaisir. Se frotter à du nouveau, juste pour voir si on y arrive un peu, se rendre compte de ce que ça donne, comprendre au moins le minimum pour apprécier encore mieux ce qu’en font les autres, démystifier le sujet, voilà une juste contre-partie à l’agacement – je m’agace vite – de ne pas être un virtuose inné.
Deuxième point commun entre les échecs et la guitare: je me fais battre par un enfant de sept ans (littéralement en confrontation directe pour les échecs), ce sont des grands exercices d’humilité.