Faire le voyage jusqu’à Yellowstone peut déjà être un périple en soi (comme moi, comprenne qui pourra pour le coup). En effet avec un connexion qui n’a pas eu lieu pour cause d’avion en retard et donc un nuit d’hôtel tout frais payé à Denver, Colorado, puis une fois arrivés à Billings, Montana, une route fermée pour cause de risque d’avalanches, il nous aura fallu plus de temps que prévu pour enfin atteindre l’arche de la porte Nord du Parc.
Mais une fois sur place on se dit que tout ça n’était rien et que l’endroit vaut vraiment le coup. Après tout Yellowstone est le père de tous les parcs nationaux et pas pour rien. C’est d’abord un lieux où l’on voit une faune sauvage diverse, dans son milieux naturel et sans trop d’interactions avec l’homme malgré l’afflux important de visiteurs. Elans, cerfs, loups, aigles, oies sauvages, chèvres sauvages, et des troupeaux de bisons qui bien conscients d’être chez eux n’hésitent pas à vous barrer la route. Seul regret ne pas avoir vu d’ours. Le soir dans les bars de la petite ville de West-Yellowstone les gens vous demandent si vous auriez pas vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, c’est frustrant de répondre que non. Enfin c’est un regret tout relatif, mieux vaut ne pas les croiser de trop prêt non plus.
Et puis Yellowstone c’est aussi et surtout une géothermie exceptionnelle. 25% des geysers du globe se trouve là, la moindre fissure du sol dégage des gaz soufrés, les sources d’eau bouillonnent, les mares de boues glougloutent, de la vapeur vous entoure dès que vous vous en approchez. Et si je parle dans le titre de point chaud du globe c’est bien évidemment pour cette activité du sous-sol, pas pour la météo. Une bonne averse de neige en plein mois de Juin vous donne une idée des températures quand le ciel se couvre. Cela s’améliore un peu quand le soleil est là mais mieux vaut être chaudement habillé tout de même.
Je m’arrête là car il serait bien trop long de décrire en détails tout Yellowstone. Le nombre de guide et d’ouvrage qui parle de l’endroit est immense et vous y trouverez bien plus d’informations. Je vais plutôt partager avec vous quelques photos prises à divers endroits du parc assorties d’explications et de commentaires (cliquez sur le « 2 » en dessous des photos pour voir la deuxième planche de photos). A vous de me dire si ça vous tenterait de faire le voyage.
4 réponses à “Yellowstone: vie sauvage sur un point chaud du globe”
maman
allez je me lance,pour la jolie fleur jaune: arnica montana.
superbes les photos…
Pierre
Bien essayé et effectivement il y a de fortes probabilités que ce soit une fleur de type Arnica. J’ai des doutes sur le « Montana » car même si on est près de l’État du Montana (pour la fleur comme pour l’état, montana veut dire montagne) je crois que Arnica Montana appartient plutôt à la flore européenne.
VdB
Faudra synchroniser vos guides, ta chère et tendre parle de 2/3 des geysers du globe, et non de 25 % 😉
Pierre
Soyons précis, c’est bien près de 2/3 des geysers mondiaux qui se trouve dans le Parc national de Yellowstone dont 25% (ceux en photo) sont concentrés dans la seule zone de l’Upper geyser bassin qui est une zone relativement peu étendue. Il faut parcourir une dizaine de kilomètres environ pour voir tous les geysers de cette zone.