« Des fois ça marche et des fois ça marche pas » Là c’est l’histoire d’une fois où ça marche, l’histoire d’une fois où l’objet visualisé prend forme comme prévu, l’histoire d’une fois où l’enchaînement des étapes envisagé se déroule sans accroc (et « j’adore les plans qui se déroule sans accroc »), l’histoire d’une fois où tout se déroule sur un peu plus de vingt-quatre heures, bref l’histoire d’une fois où j’ai réussi à ne pas me faire monter le sang à la tête et ça, ça mérite d’être cité.
Au départ est le besoin. le besoin de ne plus avoir au sol un empilage ampli plus platine et des disques posés de ci de là. Ensuite vient l’envie, l’envie d’avoir un meuble vraiment le plus simple possible et en bois. Dans la multitude de chose que nous propose l’industrie du meuble, il doit bien y avoir un tel objet, mais pas de chance, je ne le trouve nul part, ni en magasin, ni sur catalogue, ni sur le net. Reste une solution: le fabriquer soi même sur mesure. Niveau coût ce n’est pas forcément très intéressant car le seul bois revient déjà plus cher que le même meuble issu du commerce ce qui est assez logique puisque les coûts de l’industriel sont optimisés à travers automatisation et effet d’échelle. Non le principal intérêt est bien dans le fait d’avoir exactement ce que l’on veut et dans le plaisir de l’avoir fait soi-même.
Première étape: un croquis à la main pour estimer les besoins en matériel:
Deuxième étape destination le magasin de bricolage du coin pour acheter le matériel. Pour ne pas s’embêter avec les découpes des tablettes en bois, j’ai demandé les découpes directement au magasin.
Troisième étape, le repérage, perçage et collage des tourillons. Avec des petits outils bien pratiques qui permettent d’avoir des perçage bien en vis à vis, ce sont des centreurs métalliques trouvés au rayon des outillages de menuiserie. Il faut d’abord percer sur les champs puis mettre les centreurs, positionner son assemblage et bien marquer les centres de la deuxième série de perçages en appuyant. En l’occurrence je suis arrivé à faire coïncider proprement trois perçages équirépartis sur quarante centimètres. Une fois cela fait on insère les tourillons en les collants dans les trous.
Dernière étape, on assemble tout et on réalise le collage final. Séchage sur vingt-quatre heures et c’est prêt! Entre l’objet de départ sur le schéma et la photo finale, il y a quand même une sacré ressemblance.
3 réponses à “Projet d’un samedi :Meuble ampli et platine vinyle en bois montage avec tourillons”
Max
Bien joué !
Et demander des planches prédécoupées, c’est effectivement plus simple et plus propre (en général) :p
Pierre
Et puis surtout ça évite de sortir la scie circulaire, de brancher l’aspirateur dessus et puis au final de quand même devoir nettoyer la poussière générée, tout ça pour cinq, six découpes. Bon c’est sûr cette attitude est complètement en contradiction avec l’esprit du faire soi-même mais bon « Ni la contradiction n’est marque de fausseté, ni l’incontradiction n’est marque de vérité. » Blaise Pascal
émilie
Hé, genre il ciite du Pascal dans un article sur du bricolage… mais qu’en dirait Jéru???
En tous cas, c’est pas mal du tout ton meuble…