San Francisco: Alcatraz, visite on the Rock

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2 Février 2008, 8h30, Marina de San Francisco, l’air est frais sur le port et l’eau de la baie vraisemblablement glaciale même si cela ne semble pas déranger outre mesure les lions de mer qui occupent l’embarcadère 39. Le temps est clair et dégagé et depuis la ville on voit parfaitement se dresser au milieu de la baie l’île d’Alcatraz. Le mythe est là à un peu plus d’un kilomètre à peine, sa visite planifiée en même temps que le voyage lui même nous dira bienôt si elle est à la hauteur de nos espérances.

Vous avez le droit d’être logés, nourris, blanchis, et soignés si nécessaire. Rien d’autre ne vous est dû.
(article 5 du règlement intérieur de la prison d’Alcatraz, 1934).

9h00, le ferry manoeuvre dans le port. Les tickets réservés sur internet nous attendaient au guichet et nous avons finalement embarqué plus tôt que prévu. Il ne nous faudra que quelques minutes pour atteindre l’île que nous découvrons dans un premier temps par nous même. Les divers panneaux installés par l’office des Parcs Nationaux qui gère le site se révèlent fort instructifs sur l’histoire de l’île comme fort puis prison militaire et finalement pénitencier fédéral. Le point d’orgue de la visite restera sans doute la découverte de la prison elle même que notre arrivée matinale nous autorise à voir presque vide de touriste. L’audioguide, inclus dans le prix des tickets et très bien fait, nous plonge dans l’ambiance carcérale à l’aide des récits d’anciens gardiens et détenus qui décrivent leur quotidien sur Alcatraz depuis leur arrivée jusqu’à la fermeture en 1963, en passant par la présence d’Al Capone, l’émeute de 1946 et la spectaculaire évasion de 1962 qui inspira le film les Evadés d’Alcatraz avec Clint Eastwood et qui fut repompé par les scénariste de Prison Break.

Break the rules and you go to prison, break the prison rules and you go to Alcatraz. (Brises les règles et tu vas en prison, brises les règles de la prison et tu vas à Alcatraz.)

Midi, le flot des visiteurs augmente brusquement nous indiquant qu’il est temps de se faire la malle. Plusieurs options s’offrent à nous dont celle de creuser les murs d’une cellule à la petite cuillère pour rejoindre les conduits de service, gagner le toit, escalader les clôtures et tenter d’atteindre la côte à la nage malgré les courants. Finalement nous reprendrons le ferry.

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