Stone-World

Et voilà la suite e tla fin de nos vacances japonaises entamées cinq jours plus tôt à Tokyo.

Mardi: transfert le matin sur Kyoto avec le Shinkansen. Vue sur le mont Fuji au passage. Note pour le prochain trajet en train: bien penser à garder son ticket pour sortir de la gare sinon on repaye son ticket même en ayant son ticket de carte bancaire comme justificatif ou alors on attend qu’ils appellent le train pour savoir si l’équipage a retrouvé le ticket. L’après midi nous avons commencé notre séjour kyotoite par une ballade dans le sud de Higashiyama qui nous a permis de voir le temple Kiyomizu-dera qui surplombe la ville, de parcourir de jolies rues, de nous arrêter manger une glace au Matcha puis de rejoindre le sanctuaire Yasaka-Jinja dans le Maruyama-koen. Le soir nous avons vu le soleil se coucher sur Kyoto depuis les hauteurs de K?dai-ji, il éclairait notamment de ses derniers rayons une imposante statue de Kannon dans un sanctuaire a cote de K?dai-ji. La visite du temple et de ses jardins éclairés au crépuscule était superbe.
Le soir nous avons rejoint notre Ryokan, le Motonago, pour enfiler un Yukata avant d’entamer notre repas servi en chambre au cours duquel se sont succédés différents plats traditionnels. Ambiance japonaise à 100%.
Mercredi: Le matin, après un petit déjeuné traditionnel japonais ( donc pas celui que font les japonais au quotidien) a base notamment de poisson, notre journée a commencé par la visite du temple Chion-in avec notamment un début de cérémonie boudhiste. Ensuite nous nous sommes occupé du transfert sur notre nouveau ryokan, le Nakajimaya, plus abordable dans le centre de Kyoto. La journée a repris par une excursion à Inari pour visiter le sanctuaire shintoïste Fushi Inari-taisha et ses centaines de tori orange qui couvre un chemin qui monte sur les hauteurs. Cela fait une Bonne ballade d’environ quatre kilomètres tout en escalier. Le soir nous avons fait une pause dans la cuisine japonaise pour nous faire une pizza au bord du canal dans le quartier au sud de la station de métro Kyoto-Shiyakusho-mae.
Jeudi: Pour changer du poisson au petit déjeuner nous avons opter pour l’un des milles Starbucks de Kyoto (Sans exagérer il y en a plus qu’aux Etats-Unis). Puis nous sommes retourner vers Higashiyama pour en visiter la partie nord. Nous avons commencé par le temple Nanzen-ji avant d’emprunter un chemin piéton très sympa en bordure de canal surnommé Tetsugaku-no-Michi, soit le chemin de la philosophie, qui nous a permis d’atteindre le temple Gingaku-ji (Pavillon d’argent) et d’en faire la visite. Le soir nous sommes aller diner dans un restaurant juste en face de notre Ryokan spécialisé dans le poulet (dont un poulet bien spécifique élevé en plein air genre poulet de Bresse) et qui propose parmi ses plats une fricassé de sot-l’y-laisse que les japonais appellent eux aussi soriresu (comme nous donc avec un très fort accent japonais).
Vendredi: Nous nous sommes octroyés une grasse matinée avec un starbucks en guise de déjeuner avant de nous diriger vers la gare de Demachiyanagi pour prendre une petite ligne de train qui s’éloigne au Nord de Kyoto et grimpe pendant un trentaine de minutes au milieu des arbres dans la montagne jusqu’à son terminus de Kuruma. De là un chemin en escalier monte à travers un temple jusqu’au sommet du Mont Kuruma (pas très haut) avant de redescendre sur Kibune. A Kibune les terrasses des restaurants étaient en train d’être montées sur la rivière en prévision de l’été, non pas avec vue sur la rivière mais littéralement sur la rivière. Il nous a fallut marcher encore deux kilomètres le long de la route pour rejoindre la gare de Kibune et reprendre le train pour revenir à Kyoto. Nous avons suite pris l’apero en picnic au bord de la rivière près de Gion avant de marcher dans les rues commerçantes jusqu’à rejoindre le quartier autour de Shijo et Karasuma pour manger une sorte d’okonomiyaki avec des nouilles à l’intérieur.
Samedi: Nous avons quitté notre Ryokan le matin et nous sommes allez déposer nos bagages dans une consigne à la gare de Kyoto afin de voyager léger. Puis nous avons pris le bus en direction du temple Kinkaju-ji (pavillon d’or) pour en faire la visite avant d’enchainer sur son voisin le Ry?an-ji remarquable notamment par son exemple typique de jardin sec particulièrement épuré. De là c’est à nouveau en bus que nous sommes retournés au centre de Kyoto pour faire du shopping dans Daimaru (les galeries Lafayettes locales avec les mêmes marques, rien de très exotique). Est venu ensuite pour nous le temps de rejoindre la gare et de récupérer nos affaires afin de prendre l’Express en direction de l’aéroport de Kansai à Osaka, non sans avoir gouter auparavant à une demi-douzaine de tako-yaki, boulettes à base d’oeufs avec un morceau de poulpe dedans, dans une gargote de la gare.
Samedi à dimanche: trajet retour comme à l’aller.

Quelques impressions sur Kyoto: seuls les Starbucks y sont plus nombreux que les temples et les sanctuaires. Il y a des temples partout, en pleine ville, en banlieue, en campagne.

Le Ryokan: auberge typique et traditionnelle japonaise. Effectivement on est bien dépaysé. La chambre est d’une seule pièce sur tatamis (les chaussures sont restées à l’entrée du Ryokan) avec une table basse et des chaises sans pieds pour manger, des futons directement sur le tatami pour dormir, une déco minimaliste, un placard coulissant pour ranger le futon et… c’est tout. Les toilettes et salle de bain sont communes la plupart du temps. C’est très bien comme logement mais les cloisons sont fines et donc c’est assez bruyant.
Les chaussons de toilettes: paire de chaussons pour aller aux toilettes et qui restent aux toilettes (enfin qui essayent parce que un gaijin sort une fois sur deux avec). Aussi appelées tatanes de chiottes.
L’anglais n’est pas la spécialité des japonais, en tout cas pas mieux qu’en France. Les conversation sont parfois difficiles. Paradoxalement dans les transport tout est hyper bien traduit ce qui permet de se débrouiller sans problème.
Le français est très présent dans tous les noms d’enseignes surtout pour tout ce qui se rapporte à la mode et à la cuisine (où l’italien tient bien son rang aussi). Par contre les emplois du français sont parfois hasardeux et sentent le google translate à plein nez comme pour ce fleuriste de Kyoto qui a baptisé sa boutique « Purée de fleurs ».