Stone-World

Voici la première partie de nos vacances japonaises en Avril qui ont commencé par 5 jours à Tokyo. Le compte rendu est en mode jour par jour. A suivre la deuxième moitié à Kyoto.
Jeudi-vendredi: Vols Bordeaux-Tokyo via Istanbul, 6h de transit à l’aéroport Ataturk. Depuis l’aéroport de Narita, nous avons rallié Tokyo en train puis le quartier de Nishihara en métro. Note pour la prochaine fois controler dans quel sens prendre la Yamanote line. Le soir, nous avons diner avec Vincent et Marianne dans un restaurant de crabes à coté de chez eux.
Samedi: Promenade au sanctuaire du Meiji-jingu où avait lieu des mariages. Le moins qu’on puisse dire c’est que l’ambiance est solennelle et que les mariés ne sourient pas. Puis petit tour dans le parc Yoyogi-koen où officie le peintre sautillant, qui n’a rien trouvé de mieux pour se faire remarquer que de peindre en dansant sur de la musique qu’il mixe a partir de sa platine portée en bandoulière . Ensuite nous avons déambulé dans Harajuku avec ses boutiques de djeuns et ses looks particuliers, puis autour de l’avenue Omote-sando pour finir par un cafe sur la terrasse du Starbucks sur Omote-sando. Fin de journée à Shibuya de jour avant de revenir le soir pour Shibuya de nuit. Pour commencer la soirée nous avons été dans un restaurant type Isakaya a l’accès improbable qui impose de passer derrière les immeubles, de longer la ligne du metro sur quelques mètres puis d’entrer par une demi-porte à la Alice au Pays des Merveilles avant de descendre dans la salle au sous-sol. Très bon diner arrosé de Bambou-sake. Une bonne heure et demi de karaoké ensuite pour massacrer quelques hits avant de filer à la soirée Scrumble spéciale années 90. Retour au petit jour, qui est fort tôt au pays du soleil levant.
Dimanche (après midi seulement du coup): petit déjeuner dans un resto de cuisine au sarasin (Soba) a la gare avant de partir direction Asakusa et le temple de Senso-ji et ses alentours plein de bouibouis et la vue sur les immeubles et la skytower. Pour finir de se remettre de la soirée de la veille, nous sommes allés dans un Onsen. Une bonne douche avant de plonger tout nu dans l’eau chaude côté hommes (respectivement dames) en alternant entre le hamam, l’eau froide et l’eau chaude minérale dans un jardin fleuri. Puis enfilage de maillot pour rejoindre la zone mixte et finir de se prélasser dans la piscine ou dans les jacuzzis extérieurs. Le soir diner dans un petit restaurant de Okonomiyaki (sorte de pâte a crêpes-omelettes bien garni et cuite a la plancha / teppan) cuisiné devant nous.
Lundi: journée grise et pluvieuse. Nous nous sommes balader le long du palais impérial puis avons traverser le parc d’Hibiya pour rejoindre le quartier de Ginza. Promenade dans les rues au milieu des magasins des grandes enseignes de luxe et shopping chez Uniqlo. Nous avons ensuite traversé le Tokyo International Forum et son architecture de bateau pour rejoindre en flânant la Tokyo Central Station. Le soir retour a Shibuya pour un festin de Sushis ( et de Nati) à s’en desserrer la ceinture dans un restaurzant où la commande se fait sur iPad, l’arrivée des plats sur un mini train et l’addition en scannant en RFID les assiettes vides.

Quelques impressions sur Tokyo: au delà du monde aux heures de pointes et de la masse de piétons sur Shibuya, Tokyo ne fait pas si agitée que ça. C’est même plutôt calme compte tenu du savoir vivre des tokyoïtes. Il n’y a guère qu’après deux bières qu’ils commencent à parler fort voir même très fort. Mais sinon dans les rues peu de klaxons, pas tant de circulation que ça, il y a des quartiers résidentiels très calmes, tout en étant très animé le soir dans les quartiers dédiés à la nuit. Évidemment avec Marianne et Vincent comme hôtes c’est du gâteau de visiter Tokyo et de le faire un peu différemment qu’en lisant son guide.
Le karaoké: comme en chine c’est la folie il y’en a partout, on réserve une salle privé, un forfait all you can drink et c’est parti pour massacrer des hits.
Les purikura: 400 yens, des copains, un photomaton sous acide (le photomaton pas les copains) et c’est parti pour une série de clichés qui seront retouchés automatiquement par la machine afin de vous faire un tête bizarre. Ensuite il suffit de passer dans la cabine d’a côté pour ajouter des effets débiles et on peut récupérer son œuvre en sortie de machine. Un must à importer en France d’urgence.